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A mi-chemin
A mi-chemin (lire le format midi)
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Cher Ami,
Tu nous as quitté au moment même où ta carrière musicale prenait un tournant décisif. Certes tu n’es plus physiquement avec nous, mais par tes œuvres nous te portons à jamais en nous. Pourquoi nous avoir quitté à mi-chemin ? Tu avais encore beaucoup à nous donner ; nous avions encore beaucoup de choses à nous dire. Il me vient souvent de penser que ton départ était injuste, très injuste.
Faly, je me souviens encore de cet après-midi d’octobre où l’on a fait connaissance…
Je sais que là où tu es, en nous regardant, tu dois rigoler, c’était l’étymologie de ton nom.
Plus que jamais, de par l’estime que nous avions l’un pour l’autre, de par ta famille proche et lointaine, nous serons toujours liés.
Ton Ami, Emmanuel Wafo |
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Au Revoir
Bonjour Caraïbe
Bonjour Caraïbe (lire le format midi) |
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Faly aimait beaucoup la Bretagne. Il savait être à l'écoute de sa famille mais aussi des autres. On se souvient d'un week-end à Nantes, il nous avait fait un délicieux punch, puis le soir, avec Claire, chacun avait gratté sa guitare... Super soirée !
Faly, ta musique te suivra au cours du temps et ce sera toujours avec autant de plaisir que nous l’écouterons.
Patrick, Claire, Erwan, Laurène, Dominique |
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Ça ne fait rien
Ca ne fait rien (lire le format midi) |
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Ça ne fait rien, tsy maninona dans la langue maternelle de Faly. Une sorte de ligne de conduite où on n’a pas besoin de prendre trop les choses au sérieux, de relativiser.
Une des dernières fois qu’on a bricolé ensemble chez moi, les prémices de son mal se faisaient déjà sentir. On ne savait pas à l’époque, juste des douleurs de dos. Tsy manin’, ce n’était pas grave. Pour Faly, il fallait continuer le bricolo et plus vite ce serait fait, plus vite ce serait terminé. J’avais du mal à lui faire accepter de faire des moments de pause. Pour cela il avait un peu perdu le sens du mora mora (doucement, doucement) mais avait bien l’air d’avoir conservé celui du tsy manin.
Geoffrey |
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Dada sy mama
Dada sy mama (lire le format midi) |
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Ilay nahitako masoandro
Nikolokolo nahabe
Tsy mba sasatra isan’andro
Hatramin’ny sasak’alim-be
Tsy nikely aina i DADA
Tsy nitandro hasasarana
Nilofo mafy koa i Mama
Mba ahitanay fahasambarana
Ilay tsy sasatra nananatra
Mikaroka izay mahasoa
Mba ahatonga anay ho filamatra
Sy olom-banona tokoa
Na dia lasana aza ankehitriny
Reo sinibe manga roa
Ny anatranany fahiny
Dia raiketina ao am-po
Isaoranay ilay Nahary
Zay nampisy anareo
Fa raha tsy izany tsy mba hary
Izahay zanakareo
Martine |
Dada sy Neny, na dia efa lasa any ankoatra aza, dia tsy hay hadinoana.
Nitaiza sy nanabe Sahirana tokoa nibaby sy nitrotro i Neny, I Dada kosa tsy mandry alina , tsy mahalala sasatra nitady vola hamelomana.
Tsaroako ny fitiavany volamena, nahari-po tokoa nitaiza, nanitsy nananatra, nanolotsaina sy fahendrena.
Sambatra ny manan-dray aman-dreny .
Georges |
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Demain
Demain (lire le format midi) |
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C'est ma sœur RAZANA qui l'a mis au monde un dimanche après midi, le 2 juillet 1961 et c'est moi qui l'avais pris dans les bras juste à la sortie des entrailles de sa mère, c'est mon fils car il aimait me suivre partout jusqu'en FRANCE. C'est mon filleul à tout hasard et mon fils par la suite, c'est l'aîné de mes enfants. Il n'est pas mort, il nous attendra un jour...
Marie |
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Insomnie
Insomnie (lire le format midi) |
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Insomnie : seule dans la nuit, seule face à sa propre vérité
Insomnie : moment privilégié face à soi-même, moment d’angoisses face à ses propres pensées
Insomnie : excitation de la création quand ni la plume, ni les idées ne cessent de fuser
Insomnie : à la fois meilleur et pire moment de la nuitée
Insomnie : choisir de la subir ou de la réinventer
Insomnie, ma meilleur ennemie
Oly Rainitsimba - Prud’homme |
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La blouse de madame
La blouse de madame (lire le format midi) |
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Bouquet de notes partant tous azimuts comme si le musicien essayait de trouver une voie : c’est celle du blues qui se dégage, un rythme régulier, contrôlé, définitif comme celui qui évoque la tâche répétitive du chimiste, des médecins ou des femmes, en général, qui gèrent le quotidien domestique. Pour finir, reprise du bouquet initial… à chacun d’improviser à volonté. |
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La lisière des hommes
La lisière des hommes (lire le format midi) |
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Quand je parlais avec Faly, soit à Marseille où j’étais son hôte, ou à Saint-Etienne, rue Vaillant-Couturier, en revenant de la bibliothèque, notre discussion portait quelquefois sur les relations entre Madagascar et la France. Et je l’abordais avec mon Gaullisme naïf, idolâtre, inconscient des faits que Faly avait enfouis au fond de son cœur.
Maintenant je sais ! Son décès m’a poussé à étudier l’histoire sanglante de l’île rouge. La cruauté de Gallieni, la faiblesse de Loubet, les pérégrinations douloureuses de la très belle reine Ranavalo. Exactions aussi des anglais…
Je cherchais à connaître et Faly à oublier ! Tandis que ma passion gaulliste s’affaiblissait en constatant que De Gaulle avait attendu si longtemps pour manifester sa joie pour la libération de l’île (1960).
Tu n’es plus là, Faly, pour que je me repentisse de nos petites disputes. Tu nous laisse des chansons merveilleuses.
« Vendredi soir à Tana »
J’imaginais que tu y mettrais quelques signes de révolte, tout au moins de la tristesse dans les promenades que tu faisais le long du lac ? Rien. Absolument rien. Tendresse oui, révolte non. Ta musique révèle l’homme que tu étais. Ce sont des notes de paix, claires et limpides que les eaux immobiles, aux couleurs d’émeraude portent sur toutes les rives jusque dans la ville et au-delà !!
Ton chant nous porte à la repentance mais aussi à l’allégresse. La joie envahit l’espace et le temps. Le pointillisme tendre de « Vendredi soir à Tana » se transforme en phrases éclatantes. Grâce à ta musique gaie, nous atteindrons le monde de paix, de beauté et de liberté et nous te rejoindrons… Faisons un rêve, rejoignons-nous « A la lisière des hommes ».
René |
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La ronde des momes ou Alan et Mahé
L'automne
L'automne (lire le format midi) |
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Faly, tu étais quelqu’un de formidable, d’attachant,
Je t ’ai toujours apprécié,
Ta musique m ’a conquise,
Tu seras toute ma vie dans mes pensées.
Nicou |
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Lettre pour toi
Lettre pour toi (lire le format midi) |
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En souvenir de mon petit frère bien aimé qui nous a quitté,
Seigneur conduit mon âme et mon cœur pour te rejoindre aux sources de la vie,
Je ne désire qu’une chose, c’est de te voir.
Bruno |
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Lève toi
Lève toi (lire le format midi) |
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Il y a un siècle de cela, un grand américain (Abraham LINCOLN) qui nous couvre aujourd’hui de son ombre symbolique signait notre Acte d’Emancipation. Cette proclamation historique faisait, comme un grand phare, briller la lumière de l’espérance aux yeux de millions d’esclaves noirs marqués au feu d’une brûlante injustice. Ce fut comme l’aube joyeuse qui mettrait fin à la longue nuit de leur captivité.
« I have a dream », Discours de Martin Luther KING, à Washington, en 1963.
Laure |
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Images du phare d’Elckmühl, inspirées de « I have a dream », Discours de Martin Luther KING, à Washington, en 1963
Janvier 2006 - dessin de Laure Jégat dimensions : 9,9 x 21 cm (encre de chine, aquarelle et crayon de couleur).
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L'oiseau
L'oiseau (lire le format midi) |
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Vorona
Ny Hira,
Ny Hirako
No alefako miampita hitsidihana hitsidihako rehefa manina aho. "Vorona o! hariva hariva an tanin'olona aho, mba mivilia ny akaniko any ary hampitaho ny fahatsiarovako ho an'ny ny namana rehetra tsy foiko!"
« La musique, ma chanson que j’envoie traverser l’océan pour rendre visite quand j’ai la nostalgie. Oh l’oiseau ! dans la soirée de ma vie sur une terre d’exil, fait un tour à mon village natal et transmet mes bons souvenirs à ceux qui me sont chers »
Bruno |
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Marcus Garvey
Marcus Garvey (lire le format midi) |
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Marcus Mosiah Garvey (1887-1940) fut un leader politique qui organisa les noirs de manière significative, il a été l'un des rares sinon le premier à susciter voire insuffler une espérance à ses frères opprimés.
Cette simple phrase, à mon avis, résume l'essentiel de sa philosophie politique :
"If you believe that the Negro has a soul, if you believe that the Negro is a man... then you must acknowledge that what other men have done, Negroes can do".
Soit dit autrement, si vous pensez que le noir a une âme, si vous pensez que le noir est un homme donc vous admettrez que ce qu'ont réalisé des hommes, le noir peut aussi l'accomplir!
Avec une telle espérance, on peut avancer, on peut faire face à l'adversité, vaincre la fatalité, se débarrasser des obstacles objectifs subjectifs.
C'est peut être en cela que le garveyisme demeure une solution ! D'où cet hommage qui lui est rendu à travers cette composition.
Yéo. |
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Ma première rencontre avec Faly s'est faite à la sortie d'une église à Marseille. Sa tante nous présenta et j'ai senti en lui une force de vivre, un certain charisme… « Décoince-toi » disait-il coiffé de ses dreadlocks à chaque fois que l'on se voyait. « Cousin, allons gratter la guitare » ... Et l'on jouait du Reggae (et du Gainsbourg aussi ; te rappelles-tu Faly?). Et ces quelques accords de Bossa appris ensemble pour ensuite devenir Ta passion : le Jazz et ses dérivés. Souvenirs de jeunesse enfouis dans nos mémoires où l'inconscience et la rébellion existaient. Merci pour tes conseils, tes convictions. Je sais que de là haut, en compagnie de tes parents et de tes maîtres Jazzmen, tu veilles sur ta famille et sur tes amis.
Daniel |
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Miroir
Miroir (lire le format midi) |
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Miroir » l'une des dernières compositions de Faly. J'ai eu « froid dans le dos » quand je suis arrivée à l'hôpital et ai été saisie d'un curieux sentiment « Faly connaissait-il son destin ?
A l'hôpital
Un mur faisait miroir
En face le lit où Faly luttait contre la maladie
Dans ce miroir
J'avais l'impression que Faly voyait les siens
Là bas au Pays
Dans son Pays
Où Faly repose auprès de ses parents
Y a-t-il un miroir ?
Et si ce miroir permettait à Faly
D'être aux côtés de Corinne,
Et de leurs enfants Alan et Mahé
Ecoutez « Miroir » c'est un hymne à la vie
Jacqueline |
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Mon Afrique
Mon Afrique (lire le format midi) |
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Afrique mon Afrique, Afrique des fiers guerriers dans les savanes ancestrales... comme le disait si bien le poète, Afrique éternelle, source, racines, berceau, point central, clé de voûte de la philosophie garveyiste exaltée par le rastafarisme triomphant.
La réconciliation avec ses racines est une nécessité, le retour aux sources pour se connaître soi-même ainsi connaître l'univers et les dieux ou tout simplement pour mieux vivre dans un monde plein d'incertitudes et d'illusions...
Yéo |
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Mon pays
Mon pays (lire le format midi) |
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Mon pays,
mes souvenirs
mes amis,
dada sy neninay,
Mon pays,
les cris de mon cœur,
ma solitude.
Mon pays,
mes combats,
mes frères d'armes,
Mon pays,
mes déceptions,
mon désespoir
Mon pays,
mon amour,
ma force, ma racine
Mon pays,
mes enfants,
mon avenir,
Mon pays,
mes frères,
les hommes.
Christian |
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Mon petit homme
Natty
Ne pleure pas
Ne pleure pas (lire le format midi) |
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De toi, Faly, tu dévoilais peu de choses : des racines, une grand-mère, des passions, des révoltes, mais aussi une ponctualité et une disponibilité sans faille pour tes proches. Un jour, désorientée et en pleurs, c'est chez "Corinne-et-Faly", havre de convivialité bretonne teinté de culture africaine, que mes pas m'ont guidée. Tu m'as offert ton écoute discrète et ta sagesse malgache. Alors que je te demandais comment te remercier, tu m'as répondu : "il faut savoir donner sans rien attendre en retour" !
Natacha |
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O.k
O.k (lire le format midi) |
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Mais pourquoi tu te lèves à 7h00 chaque matin petit Faly ?
Pour aller faire du sport !
Hum, je ne pense pas…
Pour aller travailler à l’usine !
Ça m’étonne un peu…
Pour aller me balader !
Ah là ça devient intéressant.
Pour prendre ma guitare et jouer ! ! !
Ok, ok, ok, ok
Il aime tous les morceaux jazzy le petit Faly,
Tous les standards de Wes Montgomery
Il vit en écoutant (ou jouant)
Du Charlie Christian
Du Joe Pass
Et des compos
De Joe Dorio
Ok, ok, ok, ok
C’est comme ça que j’imagine ta vie mon petit Faly
C’est comme ça que j’aimerais
que l’on se souvienne de lui.
Eric |
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Orchidée
Orchidée (lire le format midi) |
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Fleur parmi les fleurs,
Ta beauté est à multiples facettes,
Née pour beaucoup à Madagascar,
Complexe par tes stratégies face aux insectes,
Tu es scientifiquement fascinante !
Tu es l’emblème endémique de Faly !
Corinne |
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Pourquoi t'es triste
Pourquoi t'es triste (lire le format midi) |
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Raha mijery ny endrikao
Dia fantatra avy hatrany
Fa misy alahelo ao
Izay mitondra tomany
Mba tiako ho fantarina
Nahoana ianao no malahelo
Lazao ahy ny marina
Fa ataoko tsy ambaratelo
Zokinao no manontany
Ka aza anafenanao
Fa ny fianana eto antany
Tsy maintsy misy ny toy izao
Aza kivy fa mitraka
Zany zandriko izany
Mifalia, mivavaha
Ka aoka izay ny tomany
Zandry ô, aza malahelo zany
Zandry ô atsaharo ny tomany
Zandry ô ataovy mirana ny tava
Zandry ô falifaly lalandava
Martine |
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Rêve...
Rêve (lire le format midi) |
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Quand je rêve de ce bruit blanc qui distingue le son de la baleine qui pourrait se confondre au sous-marin nucléaire,
J’entends cet homme qui accorde discrètement les sons de sa guitare pour que retentisse du silence l’écho de la justice et de la paix,
Quand je rêve de la pollution de l’esprit orchestrée qui conduit à la jalousie, l’hypocrisie et la méchanceté de l’homme,
J’entends à travers ta composition les notes d’espoir des deux Pasteurs Martin - Luther et King - qui Protestaient pour que le Christ soit symbole d’égalité entre les races et les religions,
Quand je rêve de l’exploitation honteuse des richesses du sud par les pays puissants, de la misère, de la pauvreté, et de l’esclavage moderne,
J’entends le bruit du ruissellement de larmes sur ce visage naturellement jovial incapable d’arrêter cette dérive de l’homme que Dieu a créé bon,
Quand je rêve de la fin de toutes les formes de discrimination et de racisme,
J’entends exploser le son de la colère qui s’échappe de la poitrine de ce fils de Pasteur qui ne voulait pas voir de différence de couleur et de sexe pour singulariser les humains,
Quand je rêve de cette rencontre dans ce centre initialement destiné aux handicapés frappés par la maladie ou les accidents de la vie,
J’entends aujourd’hui que je ne pouvais entendre le son de ton cri silencieux face à la peur de la maladie sans possibilité de guérison,
Quand je rêve d’un homme dans toute sa grandeur, sa générosité et sa sagesse,
J’entends le bruit des vagues de l’océan indien qui accompagne les pleurs des enfants emportés par ces cyclones à qui tu es venu apporter le sourire dans ta mission Au-delà.
Ton frère Théo |
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Se tendre la main
Séparation
Séparation (lire le format midi) |
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Combien d’événements nous font cesser d’être ensemble, nous séparent ?
Nombreux sont-ils à jalonner le parcours, le cycle de la vie entre naissance et mort, inattendus ou réfléchis, douloureux, inhumains ou salutaires et pourtant des séparations…
Faly, tu es parti... trop vite… de manière imprévue, laissant le vide, l’absence et seuls face à nos doutes, la résistance au temps pour que ne s’évanouissent pas tes testaments de joie et de dire simplement.
La mémoire pour éviter l’oubli, comme des convulsions… des pulsations… un rythme… l’imagination comblant parfois les lagunes…
Une séparation triste mais avec le fol espoir
D’y croire
De se revoir
A l’heure de traverser le miroir…
C’est ainsi qu’ancrée dans cette vie, comme un credo de vivant, j’ai envie de retarder la chute inévitable en la ralentissant, solidement attachés les uns aux autres, défiant les lois de la pesanteur en rendant sa légèreté à tout corps par l’alchimie des sentiments et la poésie de l’instant que tu cultivais.
Christelle |
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Si tu voulais
Si tu voulais (lire le format midi) |
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Fallait pas partir aussi loin
Allez fais moi un signe
La vie la mort quelle guigne
Y'a de quoi taper du poing
Régis |
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Song for C
Song for C (lire le format midi) |
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Faly,
Où que l’on soit,
Où que l’on aille,
Je te sens présent,
Je me plais à penser que désormais tu respires en nous,
Je ressens de la souffrance et à la fois du bonheur,
Tant nous étions ensemble… nous sommes toujours
Comme dans ta ballade and Co.
Corinne |
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Trano bongo
Trano bongo (lire le format midi) |
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Trano nahabe, tsotra nefa tsy hay hadinoana.
Toerana niarahana tamin'ny Dada sy Neny, ny zoky sy zandry.
Niarahana nihinana ny manta sy ny masaka, ny fifaliana sy ny fahoriana. Raikitra ao am-po.
Tsaroana ny fahazazana, ny fahatanorana, ny ditra.
Trano bongo nefa misy ronono.
Tsy hatakalo ny hafa.
Georges |
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Eo akaiky ny fiangonana
No misy ny fonenanay
Trano bongo tsy tomombana
Nefa tena maminay
Tsy ho be mpitia angamba
Raha ny ivelany no jinery
Fa lazaiko tsy mihambahamba
Ny ao anatiny tantely
Tambitamby safosafo
Nomen’i Dada sy i Neny
Fitiavana mitafotafo
Tsy ho adino velively
Tsiahy sisa ankehitriny
Ilay trano bongo kelinay
Rony adiadinay fahiny
Toa tsaroana eto indray
Trano bongo mamy loatra
Tena kanto sady tsara
Tena vita tsara voatra
Tsy mba manana sahala
Martine |
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Vendredi soir à Tana
Vendredi soir à Tana (lire le format midi) |
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Quand je parlais avec Faly, soit à Marseille où j’étais son hôte, ou à Saint-Etienne, rue Vaillant-Couturier, en revenant de la bibliothèque, notre discussion portait quelquefois sur les relations entre Madagascar et la France. Et je l’abordais avec mon Gaullisme naïf, idolâtre, inconscient des faits que Faly avait enfouis au fond de son cœur.
Maintenant je sais ! Son décès m’a poussé à étudier l’histoire sanglante de l’île rouge. La cruauté de Gallieni, la faiblesse de Loubet, les pérégrinations douloureuses de la très belle reine Ranavalo. Exactions aussi des anglais…
Je cherchais à connaître et Faly à oublier ! Tandis que ma passion gaulliste s’affaiblissait en constatant que De Gaulle avait attendu si longtemps pour manifester sa joie pour la libération de l’île (1960).
Tu n’es plus là, Faly, pour que je me repentisse de nos petites disputes. Tu nous laisse des chansons merveilleuses.
« Vendredi soir à Tana »
J’imaginais que tu y mettrais quelques signes de révolte, tout au moins de la tristesse dans les promenades que tu faisais le long du lac ? Rien. Absolument rien.Tendresse oui, révolte non. Ta musique révèle l’homme que tu étais. Ce sont des notes de paix, claires et limpides que les eaux immobiles, aux couleurs d’émeraude portent sur toutes les rives jusque dans la ville et au-delà !!
Ton chant nous porte à la repentance mais aussi à l’allégresse. La joie envahit l’espace et le temps. Le pointillisme tendre de « Vendredi soir à Tana » se transforme en phrases éclatantes. Grâce à ta musique gaie, nous atteindrons le monde de paix, de beauté et de liberté et nous te rejoindrons… Faisons un rêve, rejoignons-nous « A la lisière des hommes ».
René |
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